Pages avec des trucs

dimanche 28 octobre 2012

Priscilla


LES JEUNES ONT TOUS LA MÊME PEAU
L'adulte hiberne

elevatus Priscilla, 1969 ©

[125 x 200 mm, papier, colle, clope]

vendredi 19 octobre 2012

Tentative douce d'illustravoyellisation rimbaldienne

travail en cours sur le poème Voyelles d'Arthur Rimbaud.
Une gravure (essai d'une technique) par voyelle, en faire un livre (7 exemplaires).

partir du texte, 
en sortir des mots qui m'inspirent, 
en graver le concept, 
laisser le hasard jouer son rôle.
tentative

 














dimanche 14 octobre 2012

Elections piège à



"Être gouverné, c'est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n'ont ni le titre, ni la science, ni la vertu (...).
Être gouverné, c'est être à chaque opération, à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, apostillé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé.
C'est, sous prétexte d'utilité publique, et au nom de l'intérêt général, être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé; puis, à la moindre résistance, au premier mot de la plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré.
Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale ! (...)
O personnalité humaine ! Se peut-il que pendant soixante siècles tu aies croupi dans cette abjection ?"

Pierre Joseph Proudhon



"Qu'importe que ce soit un sabre, un goupillon ou un parapluie qui vous gouverne ! C'est toujours un bâton, et je m'étonne que des hommes de progrès en soient à disputer sur le choix du gourdin qui leur doit chatouiller l'épaule, tandis qu'il serait beaucoup plus progressif et moins dispendieux de le casser et d'en jeter les morceaux à tous les diables."

Théophile Gauthier