Pages avec des trucs

mardi 28 août 2007

L'amour c'est...

L'amour c'est démarrer en 4x4 Subaru dès potron-minet, en faisant pouët-pouët au salut de la main molle de l'être aimé, ébouriffé, debout, pieds nus en peignoir sur le seuil, la porte d''entrée pas complétement fermé dans le dos, un rai de lumière fuyant par dessous, pour empêcher le froid d''envahir le nid douillet d''amour.

PMduM - Ronds de café : fesses

samedi 18 août 2007

1min - cuisine




Une minute et un chouia de ma vie pour Jarby Gabs McCoy
Dix sur dix

1min - texte Ancion(s)




Une minute et un chouia de ma vie pour Jarby Gabs McCoy
Neuf sur dix

1min - bière




Une minute et un chouia de ma vie pour Jarby Gabs McCoy
Huit sur dix

1min - voie rapide




Une minute et un chouia de ma vie pour Jarby Gabs McCoy
Sept sur dix

1min - ordinateur




Une minute et un chouia de ma vie pour Jarby Gabs McCoy
Six sur dix

1min - vaiselle




Une minute et un chouia de ma vie pour Jarby Gabs McCoy
Cinq sur dix

1min-03 - j'ai du bon tabac, enfin presque ...





Une minute et un chouia de ma vie pour Jarby Gabs McCoy
Trois sur dix

1min-04 - waiting for the bus





Une minute et un chouia de ma vie pour Jarby Gabs McCoy
Quatre sur dix

1min-02 - Lucas bonjour





Une minute et un chouia de ma vie pour Jarby Gabs McCoy
Deux sur dix

1min-01 - self service banking





Une minute et un chouia de ma vie pour Jarby Gabs McCoy
Un sur dix

mercredi 1 août 2007

dédalothèque

Ca fait maintenant des heures et des heures qu'il ère dans ce labyrinthe d'étagères. il s'est perdu entre les rayonnages plein de livres.

Certains sont écrits dans une langue qu'il ne conaît pas, d'autres dans un alphabet qu'il n'a jamais vu. Il y en a même qui ne ressemble pas à des livres (enfin à l'idée qu'il s'en fait) ils sont ronds comme un globe terrestre, pointus comme une pyramide, torsadés comme une corde.

C'est la cupidité, celle qui conduit le monde, qui l'a amené là. L'argent et le pouvoir nous poussent tous à faire des bêtises. Mais cette fois, c'est vraiment une grosse connerie. Mais grosse, très très grosse ... énorme comme une merde de mamouth.

Il a marché dedans du pied droit.

Son boulot, c'est détective. Alors comme tous les privés, il fouille, il enquête, il met ses maisn dans le cambouis, il prend des photos, il écrit des rapports. Tout ça sur des choses initéresantes. Des faits divers. Et puis, un jour cette commande, ce contrat : "je sousigné blablabla engage blablabla pour retrouver le livre blablabla pour la somme ..." Waouw ! Plein de chiffres. Plus qu'il n'en avait jamais vu. Ils a signé des deux mains. Il aurait mieux fait de se casser les bras.

Il connaît son boulot et en quelques jours il trouve cet étrange bâtiment, une tour hexagonale. Il sait que le livre est là. Il entre, par effraction évidemment. Appuie sur l'interrupteur et la lumière n'éclaire rien du tout. La tour est creuse et vide sauf une trappe au centre de la pièce. Il l'ouvre, descend l'escalier en colimaçon et se retrouve devant l'entrée de ce putain de labyrinthe.

Bon, le livre doit être au centre, normal, c'est le plus cher.

Il s'engage dans le dédale. Pour resortir à tous les coups des labyrinthes, il suffit de posez la main gauche sur le mur de gauche (ou droite sur le mur de droite) et jamais, au grand jamais, elle ne doit quitter le mur. Pas de bol, il ne savait rien de ce truc.

Sa main a quité le mur depuis longtemps, il est perdu. Il a bien pensé à renverser les étagères mais elles sont bien trop lourdes et trop hautes. En plus il a eu peur de l'effet domino et de se retrouver sous le dernier rayonnage.

Le plus angoissant c'est qu'il a déjà croisé deux squelettes à côtés de piles de livres. Un portait un habit de moine et l'autre une fraise.

Maintenant, il ne sait même plus depuis combien de temps il est là. Il n'en peut plus. Il est au bout du rouleau. Il s'assied, prend un livre, commence à lire.