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lundi 20 novembre 2006

Petit ventre deviendra grand


Ben oui, quoi, j'ai un petit ventre... bon pas si petit que ça, un peu bedonannt ; ça a son charme ! Certains appellent même ces bourrelets de côté, des poignées d'amour.
C'est vrai que c'est physique avant d'être de coeur mais que serait le tsoin-tsoin sans son tagada.

Revenons à nos moutons. Et oui, en plus d'avoir du rebondant, mon ventre est recouvert d'une douce toisson, des poils noirs et frisés, jolis come tout. Il est vrai qu'aussi, il arrive que ces poils bouchent la baignoire, ma grattent, te grattent, retiennent le sel, agglutinent le sable, sentent la sueur et se coincent dans les tirettes mais je vais quand même pas me raser le ventre et faire mon métrosexuel, et pourquoi pas de l'huile pour le faire reluire et porter des haltères et frimer sur des podiums et être comme un taureau à Libramont. Non et non et non, je garde mes poils.

Les médecins pensent qu'il, le gros bide, fait parti d'une série de symptomes qui peuvent conduire à des problèmes de santé quand il est présent avec d'autres, comme des miettes de chips sur le pull, du pipi qui sent la bière, des traces de graisse aux commissures des lèvres, des rots gras et des pets riches, des doigts collant de sucre mais vous savez comme ils sont les médecins, toujours à faire peur. Mais est-ce vraiment un problème de dépasser 0,9 dans son rapport tour de bedaine sur tour de hanche ? Et je ne le dépasse qu'un tout petit peu. Et ton IMC, me direz-vous et je vous répondrais que mon indice de masse corporel (mon poids en kilos divisé par ma taille au carré) est bien en-dessous de 30, et toc, ça vous la coupe, hein !?

En fin de compte, tout ne va pas si mal ... tout n'est pas encore perdu, ouais ! Allez, je me mets au sport, genre abdo-fessiers, mon popotin mérite bien de se remuscler lui aussi, mais pas ce soir, non, demain, oui demain, c'est bien.

Aujourd'hui, je mange comme un cochon, je bois comme un trou et je m'en fous.